Le Réveil

Dans sa cabane-atelier faite de bric et de broc, une femme remplit immuablement des tubes.

Son rituel est rythmé par son cou-cou garde fou.

Le «métro-boulot-dodo» est arrivé à son apogée.
À quoi veut-elle échapper?
Rien ne semble pouvoir briser le cycle de cet enfermement, et pourtant … C’est au cœur de ses souvenirs qui émergent peu à peu qu’elle cherchera une porte d’entrée à sa vie.

 

La comédienne manie le corps, la marionnette et les objets pour dérouler le fil de cette histoire poignante où se mêlent l’universel et l’intime.

 

Dans une écriture entre burlesque et mélodrame, et où la poésie visuelle occupe une place de choix, «Le Réveil » est un éloge à se révolter au cœur de notre intime.

 

Crédit photos : Eric Grundmann

Le personnage

Le personnage du « Réveil » est une femme seule.

Par refus de l’existence et de ce qui en découle, elle a peu à peu construit son isolement. Son système de vie est totalement décalé et autosuffisant. L’absurdité de certains instants de son quotidien est ici grossie à la loupe.

Elle en est arrivée au point ultime du «métro-boulot-dodo».
Rien n’existe au-delà. Elle survit dans l’illusion de vivre.
Peu à peu le Public est amené à découvrir ses journées, ses nuits et, en même temps que notre personnage, il revisite ses blessures réelles ou nourries.
Le traitement de ce sujet est extrêmement ludique et concret.
Le tout est raconté par apparitions d’objets et marionnettes qui explorent poétiquement ce qui se trame dans le cerveau du personnage ; ce qui l’a amenée à mettre en place ce quotidien coupé du monde et de la possibilité, illusoire, de ne pas souffrir.

 

Si le travail d’Hélène Pirenne vous est connu,
vous trouverez chez ce personnage certains aspects clés qui l’animent depuis toujours:

un travail sur le corps, le geste et la mimique

une décomposition du mouvement (liée au port du masque/nez)

une recherche d’expressivité
un travail sur l’humeur
une recherche autour de la naïveté et de la cruauté

 

La démarche

« Le Réveil » réunit le Public autour du questionnement suivant :
La vie nous propose de rester en mouvement. Comment se fait-il, qu’à un moment donné, une personne puisse mettre une énergie incroyable à refuser ce processus, à refuser la réalité, voire à s’isoler ?

 

Ce spectacle, par une mise en scène poétique et visuelle, parle des moments où nos mécanismes s’épuisent; ces instants où les pansements savamment élaborés avec le temps s’écroulent.
Par un traitement tragi-clownesque, le Public est questionné sur la manière dont nous fabriquons et consolidons nos souffrances ; sur notre manière d’alimenter nos blessures.

 

Avec « Le Réveil », Hélène Pirenne poursuit sa recherche déjà entamée sur ses précédentes créations autour d’un théâtre expressionniste et clownesque. Ces styles influencent la plastique et le jeu, et contaminent l’écriture dramatique ainsi que le décor pour que tous deux participent à une même montée émotionnelle.

 

L'équipe

Écriture, jeu, scénographie et marionnettes : Hélène Pirenne

Accompagnement artistique et mise en scène : Anne Grigis, Monica Varela et Sophie Bonhôte

Regard sur l’écriture: Corinne Klomp
Construction du décor : David Maréchal (La Circulaire)

Création sonore : Gabriel Laixhay

Renfort création sonore : Olivier Graf

Création lumière: Denis Willems et Claudio Zeriali

Masque (nez) : Étienne Champion

Costume : Marie-Hélène Tromme

Construction de l’horloge : Francisco Argüelles
Régie tournée : Max Tailler et Amélie Dubois
Photo : Eric Grundmann (photos dossier) et Lou Hérion (photo de l’affiche)

Graphisme : Anne Crahay

Partenaires

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Téléchargements

Ateliers scolaires

Échos de presse

«Le Théâtre du Sursaut nous entraîne au cœur du théâtre d’objets en proposant Le Réveil, ode à l’écoute de soi et à l’évasion. Une femme apparaît, nerveuse et apeurée, claquemurée dans une bringuebalante cabane en bois où elle est condamnée à remplir des tubes, jour après jour et sous le regard vigilant d’un coucou caractériel. Poussée par ses souvenirs d’amour, elle décide finalement de prendre sa vie en main en s’échappant de sa prison, intérieure et extérieure.

Une belle naissance à soi, et interprétée avec simplicité et justesse par la belge Hélène Pirenne.»

-Presse de Dominika Waszkiewicz sur le Festival « Parade(s) » de Nanterre (FR)

Représentations

Pas de représentations de cette pièce planifiées pour le moment.